Une réflexion sur le premier amour, mais aussi et surtout un hommage à celui-ci.
Il y a fort longtemps, quand nous n’étions que des enfants, nous avons connu notre premier amour. On se disait qu’on allait s’aimer pour toujours. On s’imaginait vieillir ensemble et affronter la vie pour le meilleur et pour le pire. Il y avait nos premiers ébats, la découverte de nos corps et la force de nos sentiments.
On avait l’autre en tête chaque jour. On se construisait l’un et l’autre, à notre façon. On partage tout, nos peines et nos joies. Puis, le feu de notre passion s’est éteint une fois. Il a repris un peu et s’est étouffé encore. Il a cherché à survivre, au-delà de tout. Mais “puisqu’on était fous, puisque l’on était seuls, et qu’ils sont si nombreux”, on n’a jamais vécu tous les deux.
Malgré tout, il reste encore des mots et le doux souvenir de ce qui reliait nos mains. Quelque part, le rêve de ces enfants amoureux continue. Ils sont assis au coin de mon cœur, me rappellent ce qu’ils ont vécu et tout leur bonheur.
Il est bon de savoir que quelqu’un nous a vraiment aimé, il est bon de ne pas oublier, car finalement l’amour que l’on a toujours porté, n’a jamais été autre chose que le prolongement du premier.