J’ai perdu tout ce qui m’inspire
Et le peu que je peux écrire
C’est une pensée maladive
Qui met mon âme à la dérive
Ce peu d’Amour qu’il me reste
Qui me ronge comme la peste
Prenant de plus en plus d’ampleur
Au fond de la chair de mon cœur
Désirant savourer sa cible
De la douceur la plus sensible
Voué au culte de la solitude
Mais cherchant toujours la quiétude
D’avoir un jour une réponse
Pour que le désespoir renonce
A me laisser seul sans retour
Du partage de cet Amour